IMPACT 2 Franck et Olivier Turpin
Performance in situ et projection de la captation pour la durée de l’exposition.
« [...] Les techniques mixtes (vidéos, dessins, anima- tions, sculptures en bois ou en résine, photographies) utili- sées par Franck et Olivier Turpin sont toutes au service d’une même préoccupation : l’objet matriciel. [...]
Lorsqu’ils prennent la décision de se rejoindre dans une pratique artistique commune en 1995, c’est avec une véri- table série vidéo, à épisodes, intitulée Siamoiseries.
Ce médium semble alors le plus apte à transmettre quelques uns de leurs sujets : le mouvement bien entendu, la mise en scène, le théâtre, le jeu, le “marionnettique”. L’identité du duo est repérable au kit combinaison et casquette blanche des peintres en bâtiment qu’ils arborent. Rien de très sophis- tiqué. Malgré tout l’uniforme virginal de nos compères indique déjà, à travers quelques courtes vidéos fantaisistes et burlesques, davantage l’état d’esprit du laboratoire que celui du chantier de peinture. À courir, danser, escalader, boxer, à travers des paysages urbains, marins, campagnards, Franck et Olivier Turpin s’inventent de véritables épopées.
Toutes leurs aventures s’inscrivent dans un décor naturel. Mais il n’est pas question de cinéma. Il est question de vision. Et la vision c’est la distance. La distance entre les corps. Apparaît un des leviers du travail artistique des Turpin... »
Claire Le Restif, le 15 juin 2003
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